Les artistes
Exposition 2025
Céline Martinant

Née en 1993 à Vichy, Céline Martinant est captivée depuis toujours par les paysages puissants et les nuances subtiles des coulées de lave des volcans d’Auvergne.
En 2011, elle commence à explorer le potentiel créatif des roches volcaniques. Fascinée par les textures variées et les couleurs changeantes de ces pierres, elle entreprend des recherches approfondies sur le processus de fusion des roches volcaniques dans le cadre de ses études en design à l’École supérieure des métiers d’art à Yzeure. Elle s’engage dans une série d’expérimentations sur la transformation thermique des minéraux volcaniques,curieuse de découvrir les réactions inattendues que ces matières brutes pourraient révéler sous l’effet de la chaleur. Ces essais, bien qu’incertains au départ, dépassent rapidement ses attentes. En observant les réactions des minéraux soumis aux températures élevées, elle découvre un monde de métamorphoses. La lave, autrefois figée dans sa forme rocheuse, se liquéfie, se vitrifie et se transforme en une matière nouvelle. Cette révélation marque un tournant dans sa carrière et l’encourage à explorer les possibilités artistiques.
Avec Jean Sembel dirigeant d’Andésite spécialisée dans l’extraction de pierres volcaniques de la chaîne des Puys depuis cinq décennies; Céline Martinant approfondit ses recherches jusqu’à la création de l’atelier «Un Air de Croûte Terrestre» en 2018, , Dans ce laboratoire créatif, Céline Martinant façonne avec minutie et passion des pièces uniques, où la force tellurique des volcans rencontre une élégance raffinée.
Christophe Tarrerias

Né en 1982, je vis et travaille à Auzon (haute-Loire). J’ai suivi des études en communication visuelle avant d’intégrer l’Ecole Supérieure d’Art de Clermont Métropole. Diplômé en 2008, j’ai toujours exercé mon activité de manière indépendante, tantôt comme graphiste, photographe, illustrateur et artiste plasticien. Ces dernières années sont pleinement consacrées à ma pratique de recherche dans les domaines du dessin. Depuis 2023, j’ai entrepris un projet photographique suite à un long séjour dans les Alpes.
Mes expériences dans la communication visuelle et la photographie de presse, ainsi que l’univers entrepreneurial ont considérablement influencé ma manière de travailler.
Mon intérêt pour les sciences, l’actualité, le monde de l’art, la nature, nourrissent mon travail. J’élabore des séquences de recherche de façon périodique, ce qui me permet d’échapper à la monotonie et de m’encrer dans des pratiques qui m’animent et m’émerveillent. Par le dessin, le graphisme, le numérique et la photographie, je bâtis des mondes qui me permettent d’échapper au quotidien. Couleurs vives, tâches et motifs peuplent mes images, faisant apparaître une imagerie poétique et onirique.
Sensible aux enjeux écologiques, je tente à ma façon d’écrire de nouveaux récits, de nouveaux imaginaires et de poétiser le réel pour fuir un temps ce monde à l’agonie.
Cofee

Cofee, artiste autodidacte, tire son nom de ses premières toiles qu’il peignait en utilisant du café. C’est dans le mouvement « calligraffiti » que son travail trouve toute son essence. Plutôt que d’utiliser les bases de la calligraphie pour former des lettres, Cofee les remanie pour réaliser des portraits et des animaux. Une manière d’écrire les images.
Isabelle Braemer

Mon travail commence avec les prises de vue « in situ » en pleine nature, un petit bois précisément,
lieu d’heureux souvenirs liés à l’enfance, les photos sont cadrées de telle façon à ce que le ciel et la
terre restent invisibles , les arbres forment une masse où seule la lumière pénètre et vient se
réfléchir sur les feuilles . Le direction et l’orientation des feuillages, des troncs et branches sont
imprécis, on peut regarder les photos dans plusieurs sens sans altérer la logique de l’image. Je passe
ensuite à la peinture. Je travaille à l’huile sur toile de grandes tailles et d’après les photos.
Je pars tout d’abord avec une peinture très fluide et privilégie le geste en réinterprétant la photo,
puis une phase de coloration ou chaque trace fluide est retracée, on s’éloigne de la photo pour créer
un effet d’optique, la toile ne laisse paraitre que des taches de couleurs dont aucune formes ne
s’apparentent à une feuille ou une branche, ce n’est que de loin que l’on voit la forêt.
Je veux que ma forêt soit enveloppante et rassurante comme un lieu privilégié qui protège toutes les
espèces et notre propre vie.
Je suis proche de cette forêt, des montagnes qui nous entourent, elles me fascinent, mais je sais
qu’elles m’échappent, elles deviennent uniques par leur rareté et leur fragilité, nous sentons ce côté
éphémère lié au paysage, nous l’aimons et le détruisons.
Nous sommes le paysage, nous nous battons pour reconquérir cette parcelle sauvage et la préserver,
mais quand nous l’oublions, quand nous ignorons son esthétisme et sa beauté, la nature est
désorientée, les forêts prennent feu, les rivières sortent du lit, et le paysage meure.
Lucie Delmas

Tailleur et sculpteur sur pierre de formation ,je travaille la pierre, le bois et la terre. J'ai créé mon atelier il y a 20 ans au sein d'un petit village de Haute Loire, le Monastier sur
Gazeille. Aujourd'hui ,je me consacre uniquement au travail de la pierre.
J'utilise le plus souvent des pierres provenant de diverses régions française et européennes marbre, granite ,calcaire, pierre volcanique. ..
J'aime sculpter les roches et bois dures, j'aime leur résistance et la diversité de matières qu'elles offrent ,c’est de cette manière que j'aborde la plupart de mes créations, créer des contrastes, travailler des parties brutes (bouchardées, ciselées ,striées...) en contraste à des parties
polies ou adoucies. Pousser la matière et découvrir de nouvelles trames selon son grain, sa forme et son origine. Inspirée par de nombreux artistes tel que Moore, Chilida, Hepworth
Le travail de la forme, de la fluidité mais aussi de la matière porte mon travail de création . Mes sculptures aux formes douces sont le plus souvent figuratives, j'explore les formes
animales et humaines travaillant sur la simplicité de leur lignes évoquant une nature fragile
et inspiratrice.